Stress professionnel (stress du travail) :
                      
                       
                       
                      S’il est   une place où le stress est omniprésent c’est bien sur les lieux de travail, et   la plupart des gens y sont en moyenne 8 heures par jour, 5 jours par semaine, 50   semaines par année. 
                       
                      On admet maintenant dans notre   société moderne, qu’en plus d’être un filon pour son capital financier, le   travail fournit parallèlement des inconvénients stressants sur la santé des   employés. 
                       
                      Qu’importe le domaine et pour une excellente production, tout   employeur doit garantir les meilleures conditions de travail à ses employés,   c’est-à-dire un stress professionnel limité de l’environnement, une formation   adéquate aux tâches prévues, une collaboration suffisante, un soutien constant   sans harcèlement divers, des collaborateurs en nombre suffisant.
                      
                      Une fois dans   l’engrenage, l’employeur dans l’attente d’une satisfaction immédiate, impose et   intensifie le rythme du travail par des délais plus rapides et stricts, des   exigences ou mandats contradictoires, des interruptions soudaines d’une tâche   pour une autre, ce processus déclenche un déséquilibre chez l’employé via la   perception qu’il se fait de ces contraintes et de ses ressources personnelles   pour y arriver. 
                       
                      Bien sûr, celles-ci sont d’ordre psychologique mais les effets   du stress professionnel n’est pas uniquement de cette nature, il est aussi   physiologique et la nervosité professionnelle occasionnent des accidents de   parcours, des erreurs et des incidents. 
                      
                        
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                                "Qu’importe le domaine et pour une excellente production, tout   employeur doit garantir les meilleures conditions de travail à ses employés (..) " | 
                      
                      De là…l’absentéisme, les coûts aux   entreprises ou organisations, sans oublier le système de santé. Il est convenu que la relation   employeur/employé est complexe, mais on a tort de prétendre que les employeurs   sont tous sans merci, comme leurs employés ils ont leurs contrariétés et   responsabilités personnelles, Bravo à l’employeur, s ’il se fait un   devoir de ne pas ménager ses approbations occasionnelles et   professionnelles.
                       
                      L’employé peut aussi se créer un   stress personnel au travail, s’il le qualifie comme un défi à relever celui-ci   est alors positif, cependant si le stress rapplique avec une force   incontrôlable, il a des répercussions négatives. 
                       
                      Souvent, un employé est mal   dans sa peau même par une absence motivée par la maladie, par une baisse de   créativité momentanée, une décision hâtive ou mauvaise, un défi constant   d’excellence, une échéance brève ou exigeante, une économie incertaine ou   insuffisante, une nécessité d’heures supplémentaires, une mise à pied   indésirable, un objectif de clientèle ou de vente etc. Incontestablement, ses   insatisfactions de travail le conduisent directement à l’épuisement   professionnel, mais il est à noter que ces mêmes conditions sont pour un autre,   une source d’énergie et de motivation.
                      
                        
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                                "Souvent, un employé est mal   dans sa peau même par une absence motivée par la maladie, par une baisse de   créativité momentanée (..) " | 
                      
                      Les relations interpersonnelles, non   choisies, avec la direction, les collègues ou le public sont également des   facteurs quotidiens de stress professionnel, dont le tout premier semble   l’incapacité du personnel à accepter l’autorité et la critique de l’employeur. 
                     
                      Sans généraliser, sur un lieu de travail le stress s’installe dès la rentrée,   chacun étant inattentif à sa manière d’être avec les autres, se contentant d’un   contact superficiel le temps d’une salutation sans contact visuel, cette   indifférence matinale, chez un l’individu vulnérable, peut installer un malaise   stressant.
                      
                      Même l’écoute, dans ses justes limites, souvent se résume aux rumeurs   malsaines circulant dans les corridors, le stress augmente puisqu’il y a   jugement d’une réputation, quant à la parole, dans une situation déjà   stressante, son vocabulaire dérape, dramatise et pollue plutôt que de servir la   cause de l’entreprise. Chacun doit collaborer avec   bienveillance et tact,  même si des   affinités sélectives avec certains collègues sont plus naturelles qu’avec   d’autres.
                      
                      À noter que les bonnes actions/réactions en situation de stress   professionnel, tout comme les autres, dépendent du regard porté sur celles-ci,   et personne n’a l’obligation d’absorber, comme une éponge, le stress de la   direction, de ses collègues ou du public.